Très bien représentée en terme de licenciés à la FFAAA et la FFAB (les deux grosses fédérations nationales), la Gironde est un département où l’aïkido est pratiqué avec engouement.
Nul doute que l’école Kishinkaï Aïkido y a également toute sa place. Et j’espère que celle-ci grandira encore dans le futur.

Le Kishinkaï ?
Le premier kanji de Kishinkaï, 喜, se prononce ki. Il signifie être joyeux, se réjouir.
Le second kanji, 振, se prononce shin. Il signifie agiter, prospérer ; mais a aussi le sens d’approfondir.
Le dernier kanji, 会, se prononce kaï. Il signifie réunion, association.
Le Kishinkaï 喜振会 est donc le groupe qui approfondit dans la joie.
De nombreux stages
Preuve que la Gironde est une terre d’aïkido où l’on aime approfondir dans la joie l’étude des principes et techniques de cette école , de nombreux stages ont déjà eu lieu près de chez nous cette saison.
- Léo Tamiki, en octobre à Talence.
- Tanguy Le Vourc’h, en novembre à Libourne.
- Isseï Tamaki, en janvier à Marcheprime.
- Alexandre Grzegorczyk, en février à Libourne.
- Léo Tamaki, en mars à Marcheprime.
Ce fut donc déjà une saison riche en événements et en rencontres autour de la pratique.
Le 4ème KishinTaïkaï
Mais ce n’est pas terminé! Car dans quelques jours va se tenir l’événement le plus important de l’année pour notre école, le KishinTaïkaï.
Le Kishintaïkaï, c’est LE rassemblement de l’école. Chaque année, c’est un réel plaisir de retrouver les enseignants et pratiquants venus des quatre coins de la France, mais également les Espagnols, les Belges, les Hollandais, les Canadiens …
Certains se retrouvent au cours de l’année, mais le KishinTaïkaï, c’est LE MOMENT où nous sommes (presque) tous réunis. 🙂
Et cette année, cet événement a lieu à Bordeaux, ou plus exactement au CREPS de Talence, du 24 au 28 avril. Plusieurs cours par jour sont au programme.
Pour tous ceux qui désireraient nous rejoindre durant un cours, un jour, ou la semaine, toutes les informations et horaires sont disponibles ici, et là.
Si vous n’êtes pas disponible la semaine, vous êtes tout de même chanceux puisque Léo Tamaki donnera un stage à Libourne le weekend précédent (22 et 23 avril).
Je suis donc certain que ceux qui le désirent trouveront un moment pour venir pratiquer et échanger autour de la pratique de l’aïkido… du budo.
Aïkido, Karaté, Kishinkaï ?
J’ai découvert l’aïkido en 2012. A cette époque, j’étais curieux et j’allais régulièrement faire des stages dans d’autres disciplines pour les découvrir. Mais je n’étais encore jamais allé assister à un stage d’aïkido pour deux raisons. Soit l’accès m’avait été refusé car je n’étais pas aïkidoka ; soit je ne voyais pas comment la pratique en question pourrait me permettre d’améliorer mon karatedo.
Mais si j’ai choisi en 2012 d’aller découvrir le travail de Léo Tamaki, c’est également pour deux raisons. Premièrement, lorsque j’ai découvert sa pratique en vidéo, j’ai trouvé cela très pragmatique, et immediatement transposable dans ma pratique.
Deuxièmement, lorsque je l’ai contacté pour venir assister à son stage, il m’a immediatement répondu favorablement et avec bienveillance.
(Le jour du stage il se souvenait même de mon message et avait pris de son temps pour venir m’expliquer certaines choses plus précisément, et me montrer directement chacun des exercices).
Travail et échange, ces deux choses sont pour moi les symboles de l’école kishinkaï.
(Et ça tombe bien, puisque c’est ce qui se retrouve dans la signification du nom, approfondir dans la joie.)
Un travail incisif et direct, tout en souplesse et fluidité (afin que celui-ci soit immediatement applicable par tous, quelque soit le gabarit, l’âge, ou la forme physique). Un travail où les principes prévalent sur les formes (normal puisque nous sommes tous différents, les formes sont là pour faire vivre les principes). Un travail de qualité représenté par le niveau des pratiquants (j’ai rarement vu autant de pratiquants aussi impliqués et d’un si haut niveau, que dans les événements qui nous rassemblent).
Et un échange. Des pratiquants venant d’horizons divers. Le partage du travail de chacun. Professeurs, élèves, débutants, tout le monde travaille avec tout le monde. Chacun accepte de se faire corriger, chacun attend un retour du partenaire, avec engagement et bienveillance. Un échange se fait à deux, il faut donc être juste et ne pas faire semblant avec l’autre. Ne pas chercher à le gêner, mais ne pas chercher à l’aider en lui donnant un sentiment illusoire de réussite.
Ainsi, tout le monde pratique avec plaisir, et tout le monde progresse ensemble.
Ces rencontres, cette pratique, et l’évolution que cela a entraîné chez moi, sont sans nul doute un cap important de ma vie. Voilà pourquoi je ne peux que vous encourager à venir vous aussi, dans un futur plus ou moins proche, découvrir le kishinkaï aïkido et ses pratiquants.
Il n’y a plus qu’à !
[…] plusieurs jours d’aïkido à Libourne et Talence, ce sera au Bouscat qu’il ne faudra pas hésiter à aller le dimanche 30 avril pour le […]
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