Dix questions à Antoine Rosa

J’ai posé mes dix questions à Antoine Rosa

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Nom : ROSA
Prénom : Antoine
Date de naissance : 17/01/1961
Discipline : Karaté école JKA
Dojo : DAX 40100
Site Internet :  jadax.fr
Tes senseï (d’avant et d’aujourd’hui) : J’ai débuté en 1974 avec Raphaël ORTEGA et depuis 1990 je suis l’école JKA. J’ai pratiqué avec beaucoup de senseï dont KANAZAWA, OCHI, OSAKA, UEKI, LAVORATO, FISCHER et bien d’autres. Celui qui m’a le plus impressionné par son charisme et sa technique était Senseï ENOEDA que j’ai eu le plaisir de suivre durant une dizaine d’années. Actuellement, c’est Senseï NAKA qui m’apporte beaucoup dans ma pratique.

Les 10 questions

1 – Pourquoi et quand as-tu débuté les arts martiaux ?

Pour être aussi fort que Bruce Lee ….. je rigole !!!  Mais c’est quand même les films d’arts martiaux des années 70 qui m’ont attiré au départ.

J’ai d’abord commencé par pratiquer le judo car il n’y avait pas de Karaté dans ma ville. Cela ne me satisfaisait pas car je n’y retrouvais pas les techniques qui me fascinaient. A l’âge de 14 ans, je rejoignais le club de Morcenx un des rares club de karaté du département.

2 – Pourquoi continuer ?

C’est la compétition qui au départ me motivait « la fougue de la jeunesse ». Cette période terminée, j’ai commencé à comprendre que le karaté pouvait m’apporter bien plus et j’ai donc cherché à approfondir mes connaissances, j’ai alors découvert la dimension traditionnelle. C’était le commencement d’un long chemin vers un équilibre personnel dont le karaté était un des vecteurs principaux.

3 – Les orientations de ta pratique ?

Transmettre les valeurs de la JKA et la finesse de son karaté.

4 – Comment s’entraîner ?

Régulièrement, avec persévérance, humilité et en restant fidèle aux valeurs du karaté traditionnel.

5 – Comment enseigner ?

Etre un homme de passation est difficile, c’est une étape et un but supplémentaire dans la vie d’un pratiquant.  Enseigner c’est mieux comprendre, c’est décortiquer et chercher des solutions pour les autres, les aider dans leur voie personnelle. C’est progresser dans la conscience de ce qu’est le mouvement car il faut l’expliquer. Je pense que pour enseigner, il est nécessaire d’avoir de longues années de pratique.

La finalité est que l’art que l’on pratique et enseigne soit partagé et perdure au delà de soi. Il faut enseigner avec son cœur.

6 – L’évolution des arts martiaux ?

Continuer à transmettre la tradition, faire vivre les valeurs que véhicule le karaté do tout en sachant l’adapter à la société d’aujourd’hui.

7 – Un enchaînement technique ?

yori ashi  –  kisami zuki  –  mawashi geri  –  uraken uchi – gyaku tsuki

8 – Une anecdote ?

Un repas partagé avec TSUYAMA  Senseï  lors de mon premier séjour au Japon.

Lors de mon dernier jour d’entrainement à l’université de Kyoto et après avoir échangé comme de coutume quelques cadeaux, le Senseï m’invite à partager un repas avec lui. Je précise que je ne parle ni anglais ni japonais et lui pas un mot de français. La conversation s’annonçait compliquée !  Après de longues minutes de gestes et de silences, celui-ci se dirige dans la rue vers une librairie et revient avec un dictionnaire français/japonais et nous avons enfin pu échanger……. durant de longues heures.

9 – Un coup de gueule ?

Tous ces prétendus maîtres qui inventent de nouvelles méthodes qui promettent de nous rendre invincible dans la rue en quelques cours.

10 – Le futur ?

Rester fidèle à ses convictions, continuer à pratiquer et à transmettre avec passion.

Un grand merci Antoine pour tes réponses.

Vous pouvez retrouver tous ceux qui ont accepté de répondre à mes dix questions sur la page Les 10 questions

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